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 L'origine de l'Homme, sa nature, son essence
 

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 16:19

Les mécanismes de l'évolution ne permettent pas de remonter le temps pour retrouver un état ancestral, selon une étude sur des mouches naines ou drosophiles (drosophila melanogaster) placées dans l'environnement de leurs ancêtres après avoir subi des mutations génétiques sur un grand nombre de générations.

Une équipe internationale de chercheurs dirigée par Henrique Teotonio, de l'Institut scientifique Gulbenkian au Portugal, a créé différentes espèces de mouches sur plus de 500 générations en les faisant vivre dans des milieux variables en laboratoire en fonction de l'humidité ou de la quantité de nourriture.


"On a utilisé des milieux qui changent l'état démographique de la population, avec des intervalles entre deux générations qui varient de deux semaines à cinq semaines", a expliqué M. Teotonio.

 

Les scientifiques ont ensuite replacé les différents espèces de drosophiles obtenues dans leur environnement de laboratoire d'origine.

 

Au bout de 50 nouvelles générations, alors que les insectes s'étaient adaptés au milieu de leurs ancêtres, ils avaient retrouvé certaines caractéristiques génétiques originelles, mais pas toutes, selon les résultats publiés dimanche dans la revue spécialisée Nature Genetics.

 

Il y a huit ans, le même chercheur avait déjà publié une étude présentant des conclusions allant dans le même sens, après une expérience similaire portant sur le phénotype des drosophiles, c'est à dire leurs caractéristiques

observables, à la fois physiques et comportementales.

 

Aujourd'hui "on observe plus ou moins la même chose", a déclaré M. Teotonio.

 

L'analyse montre que l'évolution se produit surtout, de génération en génération, par des changements dans la distribution des allèles, qui sont les différentes formes d'un gène au sein d'une population donnée. L'apparition de mutations, donc de formes nouvelles, est plus rare.

 

De plus "certaines mouches revenues à leur état ancestral peuvent avoir un phénotype identique à leur aïeux, tout en étant génétiquement différentes", soulignent les chercheurs.

 

Ces résultats montrent que les connaissances sur les liens entre gènes et évolution restent insuffisants pour prédire la capacité d'adaptation d'une espèce sur une base génétique.

 

"On n'arrive à prévoir les changements au niveau de l'ADN qu'une fois sur deux", précise M. Teotonio. Cela reste insuffisant pour savoir "par exemple, comment les organismes vont pouvoir s'adapter au réchauffement global de la planète".

 

 

 

Source : AFP/Yahoo

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 13:58
Diffusions :
Lundi 22 Décembre - 06:00
Dimanche 04 Janvier 2009 - 01:00

Durée : 00:49 - FRANCE 5

Documentaire de 51' écrit par Eleanor Grant, French Horwitz et Jenny Kubo, réalisé par French Horwitz et Jenny Kubo et produit par National Geographic Television. 2007.


Dans le désert de Gobi, les scientifiques ont retrouvé de nombreux fossiles de dinosaures datant du milieu du Jurassique. Empilés les uns sur les autres, ces animaux ont probablement été piégés dans une boue visqueuse émanant d'une pluie de cendres lors d'une éruption volcanique. Ces ossements les renseignent sur une phase étrange de l'histoire des espèces durant laquelle les herbivores avaient des proportions gigantesques, certains arborant par exemple un cou de 9 mètres de long. Plusieurs millions d'années plus tard, durant le Crétacé, ces espèces avaient disparu ou étaient devenues plus petites alors que des carnivores comme le tyranosaure avaient considérablement gagné en poids. Grâce aux divers éléments retrouvés, les paléontologues parviennent à récréer en 3D ces animaux disparus et à poser les hypothèses de la course à l'évolution dont ils sont le reflet.


Sur le site de France 5
(Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants)

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 13:39
L'œuvre la plus remarquable et originale de ce réseau est une représentation de tête humaine. Sur une paroi verticale, à hauteur d'homme, les concrétions laissent apparaître une plage de calcaire qui affecte globalement une forme subovalaire et plane.

En épousant son contour, les concrétions ont formé un relief tourmenté que l'on assimile immédiatement à une chevelure. Sur la surface du calcaire, des traits de peinture noire représentent les éléments essentiels de la face humaine. Elle est traitée avec une grande sobriété : les yeux, par deux tracés courts ; le nez, par son ombre ou son profil latéral figuré d'un seul côté ; la bouche, faite d'un trait unique. La "chevelure" de concrétions retombe de part et d'autre de la tête en draperies gracieuses et redoublées. En partie basse, d'un côté et de l'autre, on observe des dépôts de peinture rouge sur les surfaces en retrait des concrétions.

Cette exceptionnelle réalisation n'a aucun équivalent connu dans l'art du Paléolithique supérieur ancien. Nous connaissons, ici et là, des masques sommairement exécutés sur des reliefs (grotte du Colombier, Ardèche ; grotte des Trois-Frères, Ariège ; grotte de Bernifal, Dordogne), appartenant à différentes périodes. Ici la sobriété du graphisme rend la représentation d'une remarquable efficacité expressive.

Extrait de "Archeologia",
n° 435 - juillet-aout 2006
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:53
Le squelette d'une femme chaman remontant à 12.000 ans et entouré de somptueux présents mortuaires a récemment été découvert dans le nord d'Israël, selon l'Université hébraïque de Jérusalem qui a supervisé les fouilles.

Une équipe de l'Institut d'archéologie de l'université dirigée par le Dr Léore Grossman a découvert sur le site de Natufian, en Galilée, les restes d'une femme chaman richement ornementés, a précisé l'université dans un communiqué. Parmi ces ornements: 50 carapaces de tortues, le bassin d'un léopard, le bout d'une aile d'un aigle doré, une queue de vache, deux crânes d'oiseaux et une patte avant de sanglier. Le pied d'un homme adulte d'une taille nettement supérieure à celle de la femme inhumée a également été retrouvé sur place. Le communiqué indique aussi que dix grandes pierres ont été appliquées directement sur la tête, le bassin et le fémur droit de cette femme, dont le corps a été placé --les genoux repliés-- contre la paroi méridionale d'une tombe de forme ovale. (GFR)

Source : levif.be
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 16:47
ARTE samedi, 11 octobre 2008 à 21:00
Rediffusions : 12.10.2008 à 14:00 ; 15.10.2008 à 09:55
Royaume Uni , 2008, 50mn
Réalisateur: Noel Dockstader



Les chercheurs ont établi que notre ancêtre du Néolithique, dont la momie fut découverte en 1991 dans les Alpes, était mort assassiné. Un meurtre du fond des âges, reconstitué dans ce polar scientifique.


Depuis sa découverte par des alpinistes en 1991 dans les glaces de la vallée de l'Otzal, près de la frontière austro-italienne, celui que les chercheurs ont surnommé "Otzi, l'homme des glaces", n'a cessé de susciter les conjectures. Sa momie intacte, la plus ancienne retrouvée à ce jour, atteste que ce petit homme d'une quarantaine années, qui vécut vers l'an 3 300 avant J.-C., a péri de mort violente. Ses vêtements et ses fourrures, sa musette, ses armes dénotent un personnage important, et offrent à la science une ouverture inespérée sur la vie quotidienne au chalcolithique, ou âge du cuivre. Mais qui était Otzi, et comment est-il mort ? Était-il un berger, un chasseur ou un chaman égaré dans les neiges et victime d'une chute ? Les chercheurs viennent peut-être de dissiper une part de son mystère. À partir d'une autopsie et d'indices fantomatiques - ici un ongle, là une miette de nourriture et quelques grains de pollen -, ils ont établi qu'Otzi était mort assassiné et ont reconstitué une partie des faits, sans savoir si le meurtrier a agi seul, ni s'il était connu ou non de sa victime. L'enquête continue ! Une investigation digne des meilleurs polars, qui nous en dit déjà beaucoup sur la vie - et la mort - à l'âge de pierre.
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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 13:22
LONDRES - Deux archéologues britanniques avancent une nouvelle explication sur le mystérieux site mégalithique de Stonehenge, dans le Sud de l'Angleterre, qui alimente les spéculations depuis des milliers d'années.

Les professeurs Geoffrey Wainwright et Timothy Darvill pensent que des pèlerins malades y venaient de toute l'Europe dans l'espoir de guérir. (Publicité) "Nous avons trouvé plusieurs raisons de croire que les pierres ont été construites dans le cadre d'une croyance dans un processus de guérison", a déclaré le Pr. Wainwright devant les journalistes réunis à la Société des antiquaires de Londres.

Jusqu'à présent, les diverses hypothèses faisaient de Stonehenge un temple où était révéré le soleil, un site de sépulture sacré, ou encore une calculatrice astronomique géante. MM. Wainwright et Darvill étaient les premiers archéologues à y réaliser des fouilles depuis plus de 40 ans. Au centre du site se trouvent deux cercles rares roches bleues transportées depuis le Pembrokeshire, au Pays de Galles. Or ces pierres étaient réputées pour leurs propriétés curatives, notent-ils. Les squelettes découverts sur place portaient des traces de blessures ou des signes de maladies graves. "Lorsqu'ils venaient au monument de Stonehenge, les gens étaient dans un état de détresse, pour parler poliment", a expliqué le Pr. Darvill. Selon les deux collègues, cela indique que les gens venaient de toute l'Europe à ce sanctuaire dans l'espoir d'une guérison. Ce qui n'exclut pas les autres fonctions de Stonehenge.

"Ca a pu être un templ
e, en même temps que c'était un centre de guérison", a affirmé M. Darvill. "Tout comme Lourdes, par exemple, demeure un centre religieux".

Source : yahoo

Cliquez ici pour une présentation de Stonehenge






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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 16:51
Du 1er au 5 octobre 2008 se déroulera à Lyon la 3ème édition du festival [Label]Bêtes 2008.

Une occasion se s'interroger gratuitement sur la relation entre l'Homme et la Nature.




Plus de renseignements ici.
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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 14:50
Sauf si vous êtes très matinal, programmez vos magnétoscopes, enregistreurs numériques et autres box à disques durs, pour ne pas louper la dernière diffusion du documentaire de Tony Mitchell au sujet de l'Homme de Neandertal, sur Arte, mardi 16 et jeudi 17 septembre à 5h00 du matin.

Une reconstitution qui parait sérieuse, même si parfois le spectateur est en droit de s'interroger sur la nature de ce qu'il voit, entre vérité établie et pure hypothèse de reconstruction du quotidien de cette espèce du genre homo.

Un documentaire passionnant et bien réalisé.


Le programme sur ARTE :


Réalisateur : Tony Mitchell
Pays : Grande-Bretagne
Année de réalisation : 2001
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 11:36

En France, il existe tout un arsenal juridique pour réguler [les trouvailles archéologiques] . Le patrimoine archéologique est précisément défini. Selon le livre V, titre 1er, article L. 510-1 de l'ordonnance n° 2004-178 du 20 février 2004 relative à la partie législative du Code du patrimoine « consti­tuent des éléments du patrimoine archéologique tous les vestiges et autres traces de l'existence de l'humanité, dont la sauvegarde et l'étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, permettent de retracer le développement de l'histoire de l'humanité et de sa rela­tion avec l'environnement naturel ».

 

On ne fouille plus n'importe où ni n'importe comment, sans auto­risation. Selon la loi du 27 septembre 1941 (article 14), «lorsque, par suite de travaux ou d'un fait quelconque, des monuments, des ruines, substructions, mosaïques, éléments de canalisation antique, vestiges d'habitation ou de sépulture anciennes, des inscriptions ou générale­ment des objets pouvant intéresser la Préhistoire, l'Histoire, l'art, l'ar­chéologie ou la numismatique sont mis au jour, l'inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l'immeuble où ils ont été découverts sont tenus d'en faire la déclaration immédiate au maire de la commune qui doit la transmettre sans délai au préfet. Celui-ci avise le ministre des Affaires culturelles ou son représentant qualifié dans le département », c'est-à-dire le Service régional de l'archéologie ou la Direction régionale des affaires culturelles.

 

L'article 716 du Code civil spécifie que «la propriété d'un trésor appartient à celui qui le trouve dans son propre fonds : si le trésor est trouvé dans le fonds d'autrui, il appartient pour moitié à celui qui l'a découvert, et pour l'autre moitié au propriétaire du fonds. » Qu'est-ce qu'un trésor? C'est «toute chose cachée ou enfouie sur laquelle personne ne peut justifier sa propriété, et qui est découverte par le pur effet du hasard. Ainsi des pièces d'or désignées dans un testament mais découvertes deux siècles après, ne sont pas un trésor et doivent être remises à ceux qui justifient être aux droits de leur légitime propriétaire (tribunal civil de la Seine 1949). L'inventeur d'un trésor s'entend de celui qui par le seul effet du hasard, met le trésor à décou­vert, serait-il au service d'une entreprise, dès lors que les travaux ayant amené la découverte n'ont pas été effectués à cette fin (1991). Des fossiles, choses cachées et enfouies, ne sont cependant pas un trésor dès lors que leur découverte, résultant de recherches volontai­rement pratiquées, n'est pas fortuite (Millau, 26 mai 1988). »

 

L'article 552 du Code civil précise : « La propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous. Le propriétaire peut faire au-dessus toutes les plantations et constructions qu'il juge à propos, sauf les exceptions établies au titre des servitudes ou services fonciers. Il peut faire au-dessous toutes les constructions et fouilles qu'il jugera à propos, et tirer de ces fouilles tous les produits qu'elles peuvent fournir, sauf les modifications résultant des lois et règlements relatifs aux mines, et de lois et règlements de police. » Cependant, comme l'énonce l'article L. 541 -1, du chapitre 1er du titre IV du livre V du Code du patri­moine, d'après l'ordonnance précédemment citée : « Les dispositions de l'article 552 du Code civil relatives aux droits du propriétaire du sol ne sont pas applicables aux vestiges archéologiques immobiliers. L'État verse au propriétaire du fonds où est situé le vestige une indemnité destinée à compenser le dommage qui peut lui être occasionné pour accéder audit vestige. À défaut d'accord amiable, l'action en indemnité est portée devant le juge judiciaire. Lorsque le vestige est découvert fortuitement et qu'il donne lieu à une exploitation, la personne qui assure cette exploitation verse à l'inventeur une indemnité forfaitaire ou, à défaut, intéresse ce dernier au résultat de l'exploitation du vestige. L'indemnité forfaitaire et l'intéressement sont calculés en relation avec l'intérêt archéologique de la découverte et dans des limites et selon des modalités fixées par décret en Conseil d'État. »

 

En résumé, si vous découvrez un objet archéologique sur votre terrain, il vous appartient mais vous devez tout de même signaler votre trouvaille, afin qu'un archéologue puisse l'étudier et en faire bénéficier la collectivité. Si c'est une grotte ornée que vous avez la chance de posséder sur votre terrain, vous devrez rétrocéder celle-ci à l'État ou à ses représentants légaux. C'est ainsi, par exemple, que la grotte ornée de Vilhonneur (Charente), découverte en 2005, s'est retrouvée dans l'escarcelle du ministère de la Culture.

 

Pour le cas particulier de l'archéologie subaquatique, le chapitre 2, section 4, titre III, du livre V de la même ordonnance, précise (article L. 532-1) que «constituent des biens culturels maritimes les gise­ments, épaves, vestiges ou généralement tout bien qui, présentant un intérêt préhistorique, archéologique ou historique, est situé dans le domaine public maritime ou au fond de la mer dans la zone contiguë. » La découverte fortuite est étroitement encadrée (article L. 532-2) : « Les biens culturels maritimes situés dans le domaine public [C'est-à-dire, « dans une zone contiguë comprise entre douze et vingt-quatre milles marins mesurés à partir des lignes de base de la mer territoriale, sous réserve d'accords de délimitation avec les États voisins» (article L. 532-12) ] maritime dont le propriétaire n'est pas susceptible d'être retrouvé appartiennent à l'État. Ceux dont le propriétaire n'a pu être retrouvé, à l'expiration d'un délai de trois ans suivant la date à laquelle leur découverte a été rendue publique, appartiennent à l'État. » L'inventeur d'un site doit le signaler dans les 48 heures (article L. 532-3) aux autorités compétentes. Si le bien culturel maritime appartient à l'État, il recevra une récompense (article L. 532-13). Mais ne rêvez pas : son montant est fixé par l'autorité administrative.


Extrait de "Comment reconstituer la préhistoire ?"
Romain Pigeaud
EDP Sciences, 2007

 

 

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 16:32
La grotte Cosquer est située au cap Motgiou, dans le massif des Calanques (bancs de calcaire urgo-nien) entre Marseille et Cassis. Elle a été partiellement ennoyéc lors du maximum de la régression wiir-mienne. Découverte en 1985, elle a été officiellement déclarée en 1991 et classée Monument historique la même année. En 1991, 1992 et 1994, des campagnes d'expertise ont été réalisées sous la responsabilité de J. Courtin. À partir de 2001, un nouveau programme a été engagé visant à établir une topographie précise et à en réviser le corpus sous la responsabilité de L. Vanrell, avec la participation scientifique de J. Courtin et J. Glottes. Cette cavité où l'on pénètre par un boyau long de 150m, actuellement immergé à 35 m de profondeur, se compose de deux salles principales. Entre 1991 et 1998, vingt-sept datations par le radiocarbone ont été réalisées sur des charbons de bois. Elles permettent d'identifier deux périodes principales de fréquentation ; environ 27 000 BP (Gravettien) et environ 19000BP(Salpêtrien).

486 représentations ont été recensées, dont une gravure au sol. On comptabilise 177 animaux, 1 humain, 65 mains négatives ou positives, 20 figures indéterminées et 216 signes. Les animaux sont représentés par onze espèces : chevaux, aurochs, bisons, cerfs, mégacéros, bouquetins, chamois, félin, saïga, phoques, pingouins.

Les trois principales espèces figurées sont le cheval (63 exemplaires), les caprines, rupicaprinés et antilopiné (bouquetins, chamois, antilope saïga) sont au nombre de 33, les bovines (bisons, aurochs et autres) sont au nombre de 24, les cervidés (cerfs et mégacéros) comptent 17 exemplaires.

Au cortège classique des animaux terrestres s'ajoutent ici des animaux marins, en 16 exemplaires : 3 pingouins, 9 phoques, 4 poissons et 20 "méduses". Les autres animaux sont peu nombreux : une tête de félin et trois animaux composites (cheval-élan, cheval-bison).

Les 216 signes géométriques répertoriés sont des rectangles, des signes empennés, des signes entrecroisés, des signes à traits convergents multiples...

Parmi les motifs humains, les empreintes de mains positives ou négatives occupent une place prépondérante. Elles se localisent uniquement sur les parois est de la cavité. Outre le phallus gravé découvert en 1994, d'autres symboles sexuels, masculins ou féminins, sont présents dans la grotte.

Enfin, la figure de « l'homme tué » (homme-phoque), transpercé par un long projectile empenné est une des figures emblématiques de cet ensemble pariétal. Le passage de l'homme préhistorique est également attesté par de nombreux mouchages de torches, des foyers au sol, une boulette d'argile et des pièces lithiques n'ayant pas, semble-t-il, servi à l'exécution des motifs gravés.

Interprété comme un sanctuaire, ce lieu privilégié et limité d'accès n'est pas considéré comme un habitat. Ici, point de déchets culinaires des animaux chassés et consommés, mais simplement leur image - représentations à haute fonction symbolique.

 
La grotte Cosquer en images

 

Extrait de "Les grands découvertes en préhistoire dans la régioin Provence-Alpes-Côte d'Azur"
Xavier DELESTRE - Jacques BUISSON-CATIL

Ministère de la Culture et de la Communication
Edisud

2006

 

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